Les "fake news" changent-elles la donne ? Dans quelle mesure les poissons d’avril médiatiques contribuent-ils à jeter le trouble face à une information parfois difficile à décoder ?
Cette année, la RTBF a une nouvelle fois joué le jeu, moyennant quelques précautions : il n’était pas question d’évoquer une actualité trop douloureuse, comme l’explique l’un des responsables de la rédaction Info, Régis De Rath, dans l’émission "Les Décodeurs" de ce premier avril (à revoir ci-dessus). Alors, l’avez-vous détecté notre poisson ? En radio, en télévision et sur notre site info, avez-vous cru à cette nouvelle application "metaveste", pour "ressentir la météo sans sortir de chez soi"?
Et oui, du coup, c’est vrai, cet article vend la mèche. Mais c’est peut-être désormais nécessaire (enfin, celui-ci semble un peu gros tout de même), vu la profusion d’infos fausses mais vraisemblables ou invraisemblables et pourtant vraies qui circulent, en particulier sur les réseaux sociaux.
Une profusion qui peut conduire à une certaine confusion, d’où la décision de certains médias de ne plus se risquer sur le terrain de la blague. Voilà qui est dommage selon Marie Peltier, qui n’a pas changé d’avis depuis cet article Inside de 2019. "Une fake news, c’est quand il y a une intention de tromper les gens. Faire une blague, ce n’est pas la même chose que de raconter quelque chose pour manipuler ou propager la haine raciste, des théories du complot ", nous disait-elle alors déjà. Et puis, au-delà de l’intention, il y a le contexte : le premier avril, après tout, on sait bien que c’est pour rire, non ? Ce qui n’empêche pas le débat, dans notre rédaction comme ailleurs.
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Le poisson au JT :