La question des inégalités va se retrouver dans tous les changements que la société va devoir réaliser pour limiter le réchauffement climatique. Pour limiter les effets de celui-ci, il est nécessaire de réduire notre consommation d’énergie fossile.
Cependant, la société et son fonctionnement sont aujourd’hui extrêmement dépendants de l’énergie dont plus de 70% est d’origine fossile en Belgique (diesel, gaz, essence…). L’énergie se retrouve en effet dans toutes les activités de notre quotidien, du chauffage à la mobilité en passant par la production d’électricité mais également la production des biens et services qui nous entourent.
S’attaquer au changement climatique, à travers différents types de mesures (taxes jouant sur les prix, réglementations, …) nécessite donc de traiter de l’omniprésente question énergétique. Un point d’attention tout particulier doit donc être porté à une éventuelle hausse des prix des produits et services de "première nécessité" et à la capacité de chacun d’absorber une éventuelle hausse des prix, comme c’est le cas aujourd’hui avec l’augmentation du prix des différentes énergies.
Pour prendre les bonnes mesures, il est nécessaire de tenir compte de l’acceptabilité sociale de celles-ci d’autant plus que contrairement à ce que l’on peut penser, ce sont souvent les personnes en situation précaire qui contribuent le moins au changement climatique, non pas par choix mais par nécessité.