Pour Ann Eeckhout, porte-parole de l’Agence fédérale des médicaments et produits de santé, il ne faut pas parler de pénurie, mais d’indisponibilité avec des alternatives possibles dans la plupart des cas. Et d’ajouter que l’indisponibilité critique de certains médicaments n’a pas d’impact national (perfusion, stylos diabétiques, pour n'en citer que 2).
Pour Nicolas Echement, porte-parole de l’Association pharmaceutique belge, "200 médicaments indisponibles, c’est un chiffre dit " normal ". Les pharmaciens y sont confrontés toute l’année. En ce moment, le milieu hospitalier est débordé avec les cas de bronchiolite, de grippe et de COVID, ce qui vide les stocks d’antibiotiques.
À l’inverse de la France, qui a déjà 2 mois d’épidémie de bronchiolite sur les bras, en Belgique, nous sommes juste touchés actuellement, et es conséquences sur nos médicaments ne sont pas les mêmes. Tout comme en officine, nos stocks ont été établis début de l’été et les livraisons sont arrivées pour la plupart en octobre. Ces stocks pour l’hiver sont en suffisance pour éviter un flux tendu de distribution.
Pas d’inquiétude, donc. Pour conclure, il faut savoir qu’il y a
1. Le contrôle légal de la disponibilité des médicaments :
Légalement, depuis 2019, l’indisponibilité des médicaments est entravée par des dispositions sous forme d’arrêtés d’exécution, telle que la transparence des stocks entre grossistes et pharmaciens.
2. Pas de mesures contraignantes des autorités fédérales pour des mesures contraignantes vis-à-vis du stock de certains médicaments comme en France.