Le personnel saisonnier, en dehors de deux moniteurs de ski détachés de la station voisine d'Auron et qui y sont retournés, reste toutefois employé à l'entretien de la station et à l'activité luge d'été: cela représente une demi-douzaine de personnes.
"Est-ce qu'on est inquiet pour l'avenir? Non, on verra, de toute façon, on n'y peut rien", avance Mme Nervi, qui trouve "dommage" que sa station, qui culmine à 1.900 m d'altitude, ne soit pas équipée de canons à neige: "Si on en avait eu, on aurait peut-être pu continuer, et encore, avec les températures qu'on a, ce n'est même pas sûr".
"Les stations de moyenne altitude, comme c'est souvent le cas dans les Alpes du Sud, si elles ne sont pas conçues pour le produit neige, avec des retenues collinaires, ce n'est pas possible, il faut réfléchir à autre chose", pointe M. Ollivier
Il souligne qu'il n'est "pas question" d'installer de gros équipements à Turini-Camp d'Argent.
La Colmiane, l'autre station gérée par le syndicat mixte Vésubie-Valdeblore, située à une altitude plus basse, est, elle, ouverte à 70%, pointe M. Ollivier. Mais elle est équipée d'enneigeurs...