Jupiler Pro League

Favoris, format, arrivée des U23 : tout ce qu’il faut savoir sur la Challenger Pro League, la nouvelle D1B

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Trois semaines après sa grande sœur qu’est la Jupiler Pro League, la deuxième division belge s’apprête à reprendre du service. Un nouveau nom, un nouveau format et l’arrivée d’équipes de jeunes : c’est une petite révolution dans la fameuse antichambre de l’élite. Elle pourrait connaître une lutte acharnée pour le seul ticket de montant en Pro League la saison prochaine.

Douze équipes, une phase classique et des playoffs

Le format de compétition à huit équipes, induit du temps où Proximus était le diffuseur de la série, a été aboli. Pour la saison qui s’ouvre, douze équipes s’affronteront, pour un seul billet vers l’élite, et un seul relégué. La saison prochaine, la série grossira encore de deux équipes puisqu’elle accueillera les trois descendants de Jupiler Pro League. La compétition se déroulera sous un format connu chez nous : une phase classique en aller-retour de 22 matchs, suivi de playoffs. Les six premières équipes classées disputeront un deuxième mini-championnat entre elles pour déterminer le champion. Les six dernières équipes disputeront un mini-championnat pour ne pas descendre. Notons tout de même une différence notoire avec la première division : il n’y aura pas de division des points par deux.

Roulez jeunesse

Il y a deux ans, l’arrivée du Club NXT, l’équipe U23 du Club Bruges, était le premier marqueur de la volonté de la Pro League de voir les meilleures équipes de jeunes se frotter au football professionnel. L’équipe brugeoise est désormais rejointe par trois autres locomotives de la formation en Belgique. Le RSCA Futures, coaché par le Néerlandais Robin Veldman, aura une véritable opportunité de prouver qu’Anderlecht reste bien la référence en termes de formation en Belgique. Les vice-champions de Belgique espoirs seront accompagnés de l’équipe qui a décroché le titre la saison dernière : Jong Genk. Le centre de formation limbourgeois livre chaque année de grands espoirs. Bilal El Khanouss et Luca Oyen sont les derniers produits du savoir-faire de la région. Le Standard a lui aussi obtenu une place dans cette Challenger Pro League, et tentera de donner le change. Ces quatre équipes auront un statut particulier : elles ne pourront évidemment pas monter en Division 1A, ni participer à la Coupe de Belgique. En revanche, elles peuvent bien être rétrogradées au troisième échelon national en cas de lanterne rouge en fin de saison.

Qui pourra jouer en U23 ?

Une équipe U23 porte a priori bien son nom. Seuls les joueurs nés après le 1er janvier 1999 pourront jouer pour l’équipe U23, à deux exceptions près. Premièrement, chaque effectif U23 aura le droit d’inscrire un joueur de plus de 23 ans, pour peu que celui-ci n’ait pas disputé la moindre minute avec l’équipe senior. Anderlecht avait pensé affilier Guillaume Gillet pour son RSCA Futures avant que ce dernier ne rejoigne Felice Mazzu en tant que T3. Le Standard mise sur Frédéric Duplus (32 ans) et le Club NXT pourra compter sur l’attaquant de 29 ans Lennart Martens.

Deuxième exception faite pour un joker médical. Si un joueur d’une équipe senior vient à se blesser pour une durée de six semaines au moins, il pourra reprendre le rythme durant deux rencontres avec les U23, si celui-ci peut présenter un certificat médical attestant de sa blessure. Un joueur comme Mats Rits, blessé au ligament croisé du genou, pourrait donc venir prendre 180 minutes avec les espoirs avant de rejoindre l’équipe A.

Le RWDM favori ?

Le RWDM a raté sa montée de peu la saison dernière. Trop courts lors de leur barrage face à Seraing, les hommes de Vincent Euvrard reçoivent logiquement l’étiquette de favoris, même si le manque d’éléments offensifs en début de saison inquiète les suiveurs. Obbi Oulare, sur lequel le président Thierry Dailly comptait cette saison, s’est occasionné une déchirure du ligament croisé du genou durant la préparation, et sera out pour un bon bout de temps. Kylian Hazard tentera de trouver la constance dans un club à l’environnement familial. Beveren (qui a désormais abandonné son préfixe de 'Waasland-') repart dans un nouveau cycle avec une flopée de nouveaux joueurs et pourrait créer la surprise. Au même titre que le Beerschot, tout juste descendu, qui a l’ambition de ne pas croupir à l’ombre. Virton s’est appuyé sur le recrutement de valeurs sûres (Hervé Kage, Yannick Aguemon) alors que Lommel compte sur les renforts gracieusement prêtés par Manchester City.

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