La quinzaine de mineurs étrangers non accompagnés (Mena) qui se sont enregistrés vendredi au centre Pacheco à Bruxelles ainsi que les quelque 80 personnes y ayant introduit une demande d'asile dans le cadre familial se sont vus attribuer une place dans un centre d'accueil de Fedasil, a indiqué à Belga l'Agence fédérale pour l'accueil des demandeurs d'asile. Ces derniers jours, le réseau d'accueil était saturé, laissant plusieurs familles sans hébergement.
En principe, les familles, les mineurs isolés et les femmes sont prioritaires par rapport aux hommes. Ces derniers pâtissent toujours autant des conséquences de la crise de l'accueil et trouvent souvent porte close.
Jeudi, 125 personnes ayant fait une demande d'asile dans le cadre familial n'avaient pas pu être hébergées en raison d'un manque de places. "Certains de ces demandeurs d'asile n'avaient pas droit à l'accueil ou avaient trouvé une solution d'hébergement par leurs propres moyens", précise Fedasil, concédant toutefois que "chaque personne sans toit est une de trop".
Vluchtelingenwerk Vlaanderen, une ONG flamande venant en aide aux demandeurs d'asile, avait finalement pu trouver jeudi un abri d'urgence dans des hôtels ou via des ONG pour une quarantaine de demandeurs d'asile.