Pour La Conversation, Camille De Rijck s’est aventuré à Londres chez la fascinante soprano anglaise Felicity Lott. Elle évoque, entre larmes et émotion, sa longue carrière. Dans ce cinquième et dernier épisode, nous parcourons avec elle les mélodies et les lieder de sa vie.
Felicity Lott évoque Poulenc, Liszt, Mahler, ou encore Reynaldo Hahn, qu’elle adore. Ayant étudié le Français au Royal Holloway College, Felicity Lott bifurque vers l’interprétation des mélodies du répertoire francophone. Ensuite, "Quand je suis arrivé au Royal Academy of Music, j’ai rencontré Grahan Johnson, qui a été pour moi le 'mari musical'". Graham Johnson, l’un des plus grands pianistes accompagnateurs, connaissant sur le bout des doigts Poulenc, Fauré, Schubert, l’accompagnera dans sa découverte et son perfectionnement du répertoire.
Quant à la question de prendre de l’âge, c’est avec tendresse que Felicity Lott évoque sa mère, une formidable personne qui vivra jusqu’à 96 ans, seule dans sa maison, avant de subir un accident vasculaire cérébral. Elle garde de cette mère pleine de grâce et d’énergie les plus beaux souvenirs.
Ceci clôt une série de cinq épisodes de La Conversation de Camille De Rijck avec Felicity Lott, depuis sa maison londonienne où elle nous faisait l'honneur de nous recevoir.