"Festival Nourrir Bruxelles" : 5 activités savoureuses à ne pas manquer

Comme l’affirme le festival : " l’avenir de nos assiettes et de notre planète est un enjeu qui nous concerne tous ! ". Histoire de vous ouvrir l’appétit, on a donc épinglé cinq activités inspirantes qui nous paraissent immanquables dans ce copieux programme. Sinon, vous pouvez toujours consulter le menu dans son intégralité juste ici.

Nos assiettes ont-elles un genre ? Pourquoi les hommes mangent-ils plus de viande rouge et pourquoi les femmes jouissent-elles dans les pubs pour du chocolat ? Pourquoi les hommes végétariens sont-ils moqués et pourquoi l’appétit des femmes fait-il peur ? Puisque nos goûts ne sont pas innés, les responsables de ces régimes genrés sont éminemment culturels : le marketing, la société, l’éducation, les traditions… Identifions-les et parlons-en !

Nora Bouazzouni est journaliste indépendante, autrice et traductrice. Elle a travaillé à La Blogothèque, France Télévisions et Slate.fr avant de se mettre à son compte. Aujourd’hui, elle écrit principalement sur les séries, le cinéma, l’alimentation et le genre, à travers des articles, vidéos et podcasts. Elle a publié "Faiminisme – Quand le sexisme passe à table" (2017) et "Steaksisme – En finir avec le mythe de la végé et du viandard" (2021) aux éditions Nouriturfu. Elle a aussi créé le podcast "Plan culinaire" et le programme court "Fine Bouche", un "SAV de la bouffe" décomplexé.

Théâtre le Public le vendredi 17/09 16h30-18h00.

Actuellement, en Belgique, des milliers de personnes ne mangent pas à leur faim. Comment est-ce possible ? Quelles injustices permettent cela ? On parle de précarité alimentaire, d’aide humanitaire… et nous sommes au 21ème siècle ! Que s’est-il passé ? Mais, si la faim n’était pas un phénomène naturel, ce serait quoi ? Une ineptie ? Un coup monté ? Une volonté des plus forts ? Et si nous avions surtout faim de vie ? Si nous avions soif de liens ? Si nous étions gourmands de collectifs ?

Cette conférence animée par Brigitte Grisar est un menu varié, composé d’ingrédients d’origines diverses : capitalisme décomplexé, pauvreté alimentaire, précarité… le tout agrémenté de savoureux instants présents. Le spectacle sera suivi de tables de discussion en vue de tracer des alternatives à l’aide alimentaire telle que pratiquée actuellement.

20/09 de 19h00 – 22h00 à la Vénerie de Watermael -Boitsfort

On ne présente plus Adélaïde Charlier, figure de proue du mouvement Youth for Climate en Belgique francophone. La militante nous parlera de son engagement et de la nécessité pour les jeunes de se faire entendre sur les enjeux environnementaux. Une occasion d’échanger sur le rôle du secteur agricole dans la transition environnementale et des revendications des jeunes générations pour des politiques agricoles qui soutiennent une agriculture durable et solidaire.

Avec également Rebecca Thissen, chargée de recherche et de plaidoyer sur la Justice Climatique au CNCD-11.11.11.

05/10 après le spectacle "Nourrir l’humanité – Acte II " au Théâtre Le Public

Le Be-Here (Laeken) et les Ateliers des Tanneurs (Marolles) proposent divers ateliers, conférences et visites, ainsi qu’un grand marché d’alimentation durable et locale. L’occasion de prendre un moment pour s’interroger sur ce que nous mangeons et découvrir des producteurs locaux.

Aux Ateliers des Tanneurs, Karin Schepens, naturopathe, conseillère en nutrition et hygiène vitale, auteure de "Soyez acteur de votre santé" (Editions Racine) et présidente du RABAD (Réseau des Acteurs Bruxellois pour l’Alimentation Durable), propose une conférence et des échanges pour mieux comprendre comment adopter une alimentation respectueuse tant de notre terre nourricière que de notre corps.

9/10 de 14h45 à 16h15 à Be-Here et aux Ateliers des Tanneurs.

Le festival Nourrir Bruxelles et le Festival Alimenterre croisent leur regard pour questionner le rôle des différents modèles de distribution alimentaires en faveur de systèmes de production et de consommation alimentaires durables et solidaires.

Comment les modèles de distribution classique (grandes enseignes comme Carrefour, Delhaize…), des alternatives comme Farm ou Barn, ou encore les circuits-courts, les coopératives, le réseau Vrac, etc., contribuent-ils réellement à la transition alimentaire, sociale et écologique ? Quelles sont les divergences et/ou les complémentarités entre eux ? Garantissent-ils un revenu décent aux producteurs et l’accessibilité économique aux consommateurs ? Comment le consommateur peut-il guider ses choix ?

11/10 – 19h au Théâtre Le Public