Le parlement flamand souhaite "prendre les devants" au niveau institutionnel et réaliser un certain nombre de "gains rapides" institutionnels à l'approche des élections générales de 2024 et une éventuelle révision de la Constitution belge, a affirmé lundi la présidente de cette assemblée, Liesbeth Homans, dans son discours prononcé à Bruxelles à l'occasion de la fête de la Communauté flamande.
L'objectif est de s'attaquer aux goulots d'étranglement existants et à la fragmentation des compétences dans un certain nombre de domaines, afin que la Flandre puisse mener une politique davantage sur mesure, a précisé Liesbeth Homans (N-VA) devant un parterre de personnalités rassemblées à l'Hôtel de Ville de Bruxelles, capitale fédérale mais aussi de la Flandre pour les célébrations du 718e anniversaire de la bataille des Éperons d'Or.
Le parlement flamand a renoué lundi avec la tradition en organisant cette fête du 11 juillet à Bruxelles, après deux années de crise sanitaire. Une autre tradition du 11 juillet est la revendication d'une plus grande autonomie de la Flandre.
Des accents communautaires
Liesbeth Homans a, tout comme le ministre-président flamand Jan Jambon (N-VA également) dimanche à Courtrai, glissé nombre d'accents communautaires dans son discours.
Elle est revenue sur les activités du groupe de travail sur les affaires institutionnelles du parlement flamand qui a examiné la structure institutionnelle du pays au cours de l'année écoulée. L'une des conclusions de ce groupe de travail était que, dans l'attente des élections de 2024 et d'une éventuelle révision de la Constitution, la Flandre peut déjà prendre un certain nombre de mesures.