Après une affluence importante lundi, le procès a repris dans un calme relatif mardi. Très peu de parties civiles étaient présentes dans les salles relais et les contrôles ne connaissaient pas de files d'attente comme la veille. Cela n'a cependant pas empêché l'audience de débuter avec 30 minutes de retard. La présidente de la cour, Laurence Massart, a d'ailleurs promis aux jurés que les acteurs concernés allaient se retrouver autour de la table pour revoir "les procédures" notamment d'entrée et d'intendance, pour éviter "les couacs de l'organisation". Ce procès, "c'est une grosse machine qui doit prendre son envol", a-t-elle justifié.
Avant de donner la parole aux procureurs pour la lecture de l'acte d'accusation, il a fallu acter le remplacement de la deuxième jurée effective - couverte par un certificat médical - par un juré suppléant. Cette troisième défection en seulement deux jours de procès réduit le nombre de suppléants à 21.
Après une explication de la présidente sur le serment prêté par les jurés mercredi dernier, les procureurs Somers et Michel ont pu entamer la lecture de l'acte d'accusation vers 10h15. Ceux-ci ont donc détaillé les identités et les alias des accusés, évoqué la situation en Syrie à l'époque ainsi que les attentats de Paris avant de passer aux événements ayant mené aux attentats du 22 mars 2016 à Zaventem et Bruxelles. Ils ont ensuite décrit le déroulement des faits ainsi que les résultats de la perquisition de l'appartement de la rue Max Roos et le contenu de l'ordinateur retrouvé sur place.