Champions League

Manchester City bat l’Inter et brandit enfin la Ligue des Champions, Rodri unique buteur de la finale

Par Martin Weynants

La deuxième fois a été la bonne pour Manchester City. Deux ans après sa finale perdue contre Chelsea, les Skyblues ont cette fois décroché le Graal, la Ligue des Champions. Les Cityzens ont battu l’Inter grâce à un but de Rodri (1-0).

Pep Guardiola retrouve le toit de l’Europe 12 ans douze ans après son dernier succès. Kevin De Bruyne, blessé en cours de rencontre, devient le 8e Belge à soulever la Coupe aux Grande Oreilles. Romelu Lukaku a eu la balle d’égalisation mais il s’est heurté à Ederson, impérial en fin de match.


La première confrontation officielle entre les deux clubs a lieu sur la plus belle des scènes. Comme attendu, De Bruyne est titulaire et Lukaku s’installe sur le banc.

City sème le premier frison. Bernardo Silva percute, fixe Dimarco, cherche la lucarne opposée et manque sa cible de très, très peu (6e).

Mais comme souvent dans les finales, l’enjeu crispe les acteurs. Le milieu de terrain très dense. Plus que jamais la bagarre de l’entrejeu est cruciale. Inzaghi s’en tient à son plan. L’Inter laisse l’initiative mais pas le moindre espace. Chaque imprécision anglaise est sanctionnée.

Le coup de massue De Bruyne

Ederson est inhabituellement nerveux. De Bruyne et Haaland trop discrets. Mais la première vraie connexion débouche sur très grosse opportunité. Mis sur orbite par KDB, le Cyborg frappe en force sur Onana. Le Diable rouge tir de loin dans la foulée. Sur un banal remplacement, il se blesse. Essaye de continuer avant de renoncer quelques minutes plus tard. Comme, il y a deux ans face à Chelsea, sa finale se termine sur une blessure.

City doit digérer la perte de son maestro. L’Inter garde sa ligne de conduite. Cette finale manque de vie. A la 56e, Dzeko quitte, à son tour, la pelouse sur blessure. Inzaghi fait appel à Lukaku après une accolade virile. Le supersub, décisif 1/8e, 1/4 et 1/2, reçoit une bonne demi-heure pour faire son office.

Rodri, l’orfèvre à distance

City reste fébrile, une incompréhension entre Akanji et Ederson est gommée par le gardien brésilien. Solide devant Lautaro Martinez. Énorme occasion d’un côté, énorme frayeur de l’autre.

Moins souverains qu’à l’accoutumée, les hommes de Guardiola possèdent la qualité pour opérer la différence. Bernardo Silva ce profil de décapsuleur. Il s’infiltre avant de centrer en retrait. Son ballon arrive un peu chanceusement dans le pied de Rodri. La suite ne doit rien au hasard. Le médian espagnol cisèle un bijou de tir placé. Son envoi se fraye un chemin entre les Intéristes pour aller secouer les filets d’Onana (1-0, 68e).

Comme un air de Croatie pour Lukaku

Les Nerazzurri n’ont plus le choix. Dimarco sur une double tête trouve la barre puis la jambe de Lukaku (70e). Big Rom cadre mais frappe sur Ederson (73e).

Foden manque, lui, la balle de break au bout d’un joli numéro. En toute fin de match, Lukaku se voit priver de l’égalisation par la jambe d’Ederson (88e). Comme au Mondial, l’attaquant de l’Inter a eu les cartouches pour égaliser. Comme face à la Croatie, la réussite lui a tourné le dos.

Le Cheikh Mansour était présent dans les tribunes seulement pour la deuxième fois depuis 2008 et sa prise de contrôle du club
. Il peut savourer. Cette C1 dont il rêvait. Ce Ligue des Champions qui était l’objectif prioritaire de son projet va enfin rejoindre une armoire à trophées déjà bien fournie.

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