Didier Deschamps a beau ne pas être le plus flashy ni le plus estimé des entraîneurs, il n’en reste pas moins l’un des meilleurs au monde. Son palmarès XXL en témoigne évidemment, ses ajustements tactiques dans les moments chauds aussi.
Dernière trouvaille de Dédé en date, le repositionnement culotté d’Antoine Griezmann à l’aube de cette coupe du monde. Habitué à évoluer plus haut sur l’échiquier, le Madrilène a reculé d’un cran sur l’échiquier pour venir renforcer un entrejeu orphelin de Pogba et de Kanté.
Un nouveau rôle, que Griezmann n’a clairement pas l’habitude d’endosser, mais auquel il s’est acclimaté à vitesse grand V. Parce que si c’est évidemment sur Kylian Mbappé que les oppressants projecteurs médiatiques sont braqués, le liant des Bleus, c’est bien Antoine Griezmann.
L’homme à tout faire, le filou qui crée des brèches en se faufilant entre les lignes, le joueur offensif né qui n’hésite pas à se sacrifier pour annihiler une contre-attaque. Antoine Brise-Lames. S’il avait franchement inquiété lors de son passage à Barcelone, Griezmann a montré, l’espace d’un mois, à tous ses détracteurs qu’il reste un joueur de classe mondiale. Et sans doute l’un des meilleurs du tournoi. Malgré une finale ratée dans les grandes largeurs. Son pire match du tournoi. Au pire moment…