Cet espace de liberté peut sembler déstabilisant. "Au début, le couple émet beaucoup d'idées, parfois loufoques, et revient, petit à petit, à quelque chose de plus classique", explique Charles. "C'est une grosse responsabilité, il faut écouter, guider."
"Les couples sont perdus. C'est pour cela qu'ils font appel à quelqu'un d'extérieur plutôt qu'à un proche. C'est un vrai travail collectif avec les mariés."
Pour autant, malgré la charge émotionnelle, l'ambiance est aussi détendue. "On rit beaucoup. Il y a un petit côté 'acteur' parce qu'il faut s'adapter au public. Mais ce n'est pas un one man show !", précise, catégorique, le cérémoniste. "Il existe un cérémonial avec le pupitre, le décor. Il y a déjà une forte émotion. Pas la peine d'exagérer."
Pour se faire connaître, Charles a recours à des sites annuaires qui le référencent. Un investissement vite rentabilisé au vu de la vingtaine d'unions qu'il a célébrées l'an passé. "Sept malheureusement cette année, se désole l'officiant : "A cause du Covid, la majorité ont été reportées".
Ses prestations commencent autour de 1.000 euros pour la préparation en amont et la célébration de l'union. Et en attendant que la situation sanitaire revienne à la normale, Charles anime des conférences...