Est-ce la dernière banque américaine à plonger ? En est-ce aussi terminé des conséquences pour d’autres établissements bancaires à l’étranger ?
Après les faillites de Silicon Valley Bank et Signature Bank, les plus gros soucis ont été ceux rencontrés par Crédit Suisse qui a chuté et a dû être sauvé par les autorités suisses.
First Republic Bank aurait probablement dû déjà plonger à cette époque. "First Republic était identifiée comme une banque à problème dès mi-mars et l’annonce de sa fermeture ne constitue pas une nouvelle raison de s’inquiéter", a estimé Nicolas Veron, économiste au think tank européen Bruegel, avant l’officialisation de la faillite.
D’ailleurs, depuis la mi-mars, plusieurs banques de petite et moyenne taille ont présenté des bilans financiers qui tenaient la route, apaisant les craintes d’une contagion.
Le patron de JPMorgan, lui, reste toutefois prudent. "Il est évident que si, à l’avenir, il y a des récessions, des hausses de taux et d’autres choses de ce genre, d’autres fissures pourront apparaître dans le système", a-t-il expliqué en pointant notamment du doigt les activités liées à l’immobilier commercial.