"L’Institut national de radioéléments (IRE) a la volonté de continuer à croître et à se diversifier". C’est ce qu’a affirmé, ce mardi, son directeur général Eric Kollegger à l’occasion des 50 ans de la naissance, à Fleurus, de la fondation d’utilité publique.
Au cours de toutes ces années, l’IRE est devenu le numéro deux mondial dans le secteur de la production de radio-isotopes médicaux. Aujourd’hui, selon Eric Kollegger, "Un hôpital spécialisé en médecine nucléaire sur trois utilise les radio-isotopes produits à Fleurus".
L’IRE porte actuellement deux projets d’importance pour les années à venir. A travers le projet Smart, il ambitionne de développer une nouvelle technologie de production du radio-isotope molybdène-99 à partir non plus d’uranium-235 mais de molybdène-100. Ce qui, selon les espoirs de l’IRE, devrait conduire à diminuer la dépendance à l’égard de réacteurs de recherche vieillissants et à réduire le volume de déchets radioactifs. Pour l’heure, la technologie, toujours en phase de recherche, doit recevoir pour son développement l’aval du conseil d’administration de l’IRE fin 2022.
Un second projet est dans les cartons de l’IRE : la construction d’un nouveau cyclotron dont l’avantage principal sera de produire directement le germanium-68, matière première du gallium-68. Quelque 30 millions d’euros sont prévus pour cet investissement.