Active depuis les années 60 et rachetée en 2019, la carrière de Florennes extrait 750.000 tonnes de calcaire annuellement. Il s’agit de calcaire concassé pour le secteur de la construction et de calcaire à haute teneur notamment utilisé pour la fabrication de chaux, dans l’industrie sucrière ou encore la fabrication de certains aciers. Mais le gisement ne peut pas être exploité indéfiniment. " Toute carrière est un jour confrontée à ce problème. C’est une question de survie ! ", souligne Marc Bertrand géologue au sein de la carrière. " Nous allons donc demander une modification du plan de secteur et ensuite introduire une demande de permis."
Étendre l’activité, c’est aussi pérenniser les 30 emplois du site. La demande est soutenue par la commune de Florennes. " Nous soutenons évidemment l’économie locale et par ailleurs nous avons de très bonnes relations avec la carrière", se réjouit Quentin Massaux, échevin en charge de l’Aménagement du territoire. "Un comité d'accompagnement a été mis en place en 2019 et des mesures sont prises pour éviter un maximum les nuisances comme la mise en place d’un radar préventif pour réduire la vitesse des camions qui doivent par ailleurs être bâchés. "
L’objectif des Calcaires de Florennes, la société qui exploite la carrière, est de multiplier par trois la zone exploitée d'ici 2060, ce qui devrait permettre d’augmenter le volume extrait d’un peu plus de 50% pour attendre annuellement 1 million 200 tonnes de calcaire.
Le projet est présenté ce soir lors d'une réunion d'information qui se tiendra à 18h à la salle communale de Morialmé.