8h45, les élèves vont arriver et toute l’équipe de Lise Maskens se prépare à commencer le bilan de santé, plus connu sous le terme "visite médicale". Cette fois-ci, c’est au tour d’une classe de secondaires, mais les maternelles et les primaires sont aussi prises en charge par les PSE.
"Les missions d’un centre de Promotion de la santé en milieu scolaire sont : le bilan de santé, la vaccination, la prophylaxie des maladies transmissibles, la visite des bâtiments scolaires et le recueil de données. On s’occupe de tout le bien-être de l’élève, tant dans son école que dans sa famille", décrit cette passionnée de santé publique.
Il y a environ 900.000 élèves en Fédération Wallonie-Bruxelles, cela montre bien l’importance des PSE. Chaque école s’inscrit auprès d’un centre de son arrondissement pour une période donnée. Le centre ne dépend donc pas directement d’un établissement scolaire. Et dans un PSE, il n’y a pas que des médecins, mais aussi un secrétariat et des infirmières, c’est un travail qui se fait en équipe !
Le parcours de l’élève quand il arrive à la visite médicale varie en fonction de différents facteurs : "tout dépend de l’âge, mais ils arrivent et ils font un test de vue, un test d’audition, on les pèse, on les mesure, on discute avec eux de leur questionnaire bien-être, et ensuite la vaccination qui est faite uniquement si les parents ont donné leur accord", ajoute Lise Maskens.
Le rôle du Dr Maskens est très différent du rôle d’un médecin généraliste, même s’ils sont complémentaires. On va voir un médecin pour un problème, une pathologie alors que l’équipe de Lise Maskens va regarder l’enfant dans sa globalité pour se faire une vision de son état global. Ils font également attention au bien être psychique et psychologique du jeune, une oreille attentive à qui l’on peut se confier en cas de besoin.