Les grandes manœuvres pour la prochaine saison font déjà rage dans beaucoup de clubs amateurs de séries nationales. Tournai et Aywaille vont dévoiler leur nouveau coach, Manage et l’Union Hutoise viennent de le faire. Binche s’y prépare.
Longtemps dans les parages des premiers de cordées de la série comme Symphorinois, Mons, Manage, Onhaye et le Crossing, le RFC Tournai a fini par renter dans les rangs en même temps que les premiers duels de début de l’année 2023. Ceux-ci n’ont débouché sur aucune victoire jusqu’ici. Les six dernières sorties se sont soldées par quatre nuls et deux défaites, dont la dernière, samedi passé, plutôt nette dans les chiffres (4-0), survenue dans les installations du nouveau leader montois.
Entretemps, le fait qui a défrayé la chronique dans le Hainaut occidental est lié à la cassure opérée, voici quelques jours à peine entre le club de la Cité aux cinq clochers et l’entraîneur français Jérémy Descarpentries.
Le quadragénaire nordiste, arrivé sur place durant les années Covid dit aujourd’hui être à la fois très déçu et soulagé par les derniers événements. La goutte qui a fait déborder le vase ? Une confrontation verbale, survenue dans la buvette au soir du dernier match en date à domicile, face à Saint Symphorien.
Ce samedi-là, les pensionnaires du stade Luc Varenne étaient filés à 2-0, avant de se voir rejoindre sur le fil par une équipe qui était encore leader de la division trois, série A.
Une situation qui, de plus en plus souvent lorsque Tournai ne gagnait pas, a engendré les vives critiques du vice-président Dominique Delys et quelques supporters à l’égard d’un coach, coupable à leurs yeux de faire trop de mauvais choix dans sa composition du onze, dans ses remplacements ou dans les positions sur le terrain.