Licence en poche, l’URLC rêve de retrouver la N1 en gagnant encore deux fois au Tivoli. Premier des deux obstacles : les U23 de l’Anwerp, samedi soir. Raeren, Biesme et Geer sont les premiers supporters du club hennuyer.
Comme le RFB, qui a obtenu sa licence pro pour la D1B après être passé par le tribunal arbitral C-SAR – une démarche coûteuse, soit près de 25.000 € -, l’URLC a aussi poussé un grand ouf de soulagement ces dernières heures, en apprenant que la Cour belge d’Arbitrage du Sport (CBAS) ne voyait plus d’objection à ce que ce club dispose d’une licence pour la N1. Pour les Centraux, les feux étaient déjà au vert depuis quelques jours. Notamment lorsqu’on a appris que la Commission de Contrôle liée à l’ACFF avait reçu le document demandé pour confirmer un arrangement avec l’ONSS. En tout état de cause, l’URLC sera donc toujours au minimum sur la ligne de départ de la D2 ACFF en 2023-2024. Du moins si elle ne va pas au bout du chemin qui pourrait lui permettre de retrouver la N1 débuter juin.
Depuis ce lundi fin de matinée, le club hennuyer, vainqueur du tour final de D2 amateur francophone après avoir sorti Meux et Binche sait à quoi s’attendre pour rêver d’une promotion dans quinze jours. Ce prochain samedi soir, les Centraux entameront, au Tivoli leur tour final de N1-D2 en recevant les U23 de l’Antwerp, barragiste en N1 au terme de la saison actuelle.
Dans un bon soir, sur leur grand terrain, l’équipe dirigée, depuis avril avec un certain bonheur par le Bruxellois Sébastien Conte (ex-Jette) peut venir à bout d’un opposant qui a eu du mal à alimenter le marquoir durant la saison. Tout en comptant tout de même sur une bonne défense.
L’Antwerp U23 semble plus à l’aise en déplacement comme en témoigne encore une récente victoire à Visé, 2-3 avec des buts de l’ailier gauche, médian offensif de 20 ans, le Belgo Albanais Edon Murataj, qu’il s’agira de tenir à l’œil. Les Anversois coachés par Gill Swerts, ancien arrière droit international qui a longtemps joué à Feyenoord, avant, notamment un passage éclair en fin de carrière par le RFC Seraing devront s’accrocher face à la vivacité et/ou la vélocité des Yoroma Jatta, Wesley Lubaki, Amadou Ba et autre Amine Zenadji, si ce dernier est remis d’une blessure qui l’a confiné sur le banc 86 minutes à Binche, dimanche.
" On peut s’attendre à tout avec l’URLC, fait remarquer le manager sportif Ousmane Sow, ex-dirigeant du club et qui possède toujours quelques actions aux côtés de la famille Fuchs, propriétaire principal du club. Christopher Luhaka et Fred Salem, ce sont deux rocs en défense centrale. Des garçons fiables. Ils ne sont pas les bras droits de la famille Fuchs par hasard. L’Ivoirien Serge Aurier, passé par Tottenham, Villaréal et toujours footballeur pro à Nottingham Forest est un ami de Christopher, tandis que Neeskens Kebano (ex-Charleroi et Genk), joueur de Fulham est un proche de Fred Salem. Ils ont grandi ensemble. Je ne suis pas étonné de lire que Serge viendra disputer un match de gala très bientôt au Tivoli. Ces joueurs-là, mais aussi la famille Fuchs ont très bien pu aider le club pour obtenir la fameuse licence. C’est l’heure du renouveau dit-on sur place. Pourquoi pas ? L’Url possède des joueurs et des dirigeants avec beaucoup d’orgueil. Des gars qui détestent l’injustice et qui vont au charbon comme on dit.
Je leur souhaite de marquer le coup en remportant ce tour final. Avec Ulric Cremers dans les buts, ils ont également un gardien très fiable. Et puis j’adore le style de mon ami sénégalais Amadou Ba, formé au Havre. Celui-là ferait le bonheur de bon nombre de clubs de N1 et de D1B belge. "