C’est la Direction générale opérationnelle de la Mobilité et des Voies hydrauliques qui l’annonce sur son site internet, "des phénomènes de ruissellement, saturation des réseaux d’égouttages, débordement de petits cours d’eau pourraient se produire" ce week-end.
L’Institut royal météorologique a en effet annoncé des précipitations pour les 24 et 25 juillet. "Contrairement à la goutte froide à l’origine des inondations, il ne s’agit pas de perturbations structurées apportant beaucoup de pluie sur un territoire étendu. Il s’agit plutôt ici d’instabilité sous forme d’averses. Autrement dit : des cumulus qui bourgeonnent à l’averse après des matinées souvent sèches et ensoleillées", tempèrent nos collègues du site Services de la RTBF.
Il n’empêche, précise la même source "ces précipitations ne sont pas les bienvenues alors que les sols sont encore gorgés d’eau".
La vigilance est particulièrement de mise
Un avis confirmé par la Direction générale opérationnelle de la Mobilité et des Voies hydrauliques qui "[attire] l’attention sur le fait que compte tenu des dégâts provoqués par la crue des 14 et 15 juillet, […] l’écoulement habituel des eaux est perturbé et des évènements localisés d’inondation sont éventuellement à craindre, même dans des endroits inhabituels".
Dès lors, "la vigilance est donc particulièrement de mise", même si "en ce qui concerne les cours d’eau plus importants, les quantités prévues jusqu’à présent ne devraient pas être suffisantes pour provoquer des débordements".
Signalons que le travail de la direction des voies hydrauliques est compliqué depuis les inondations. "Dans les zones les plus touchées les lits des cours d’eau ont été fortement remaniés et l’équation qui permet de calculer les débits sur base des hauteurs mesurées doit être totalement recalibrée. Cela prendra plusieurs mois."
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