Difficile pour l'heure de dresser un bilan, les cadavres de poissons ne remontant pas tous à la surface, mais les pertes se comptent en dizaines de kilos. Raymond Bouvy, qui loue les étangs pour la pêche, a rapidement constaté les dégâts : "On a vu les petits poissons flotter, et ensuite tous les brochets, même les gros, de 70 cm à un mètre. Maintenant ce sont les carpes qui remontent à la surface, même celles de 20 kilos. Il y a aussi les écrevisses et les truites, que nous avions remis pour la pêche, tout est mort ! C'est terrible, c'est un désastre. Ca fait des années que l'on remet du poisson dans l'étang, les brochets et les carpes ont été introduits il y une dizaine d'années, on les a vu grandir, c'est une perte totale".
Les poissons morts devraient être évacués par un société spécialisée et envoyés à l'équarrissage. L'étang pourrait être vidé. En fonction des quantités de nitrate présentes, l'eau, riche en engrais, pourrait être épandue sur les terres du fermier. "Aux frais de son assurance, selon le principe du pollueur payeur", précise encore Nicolas Yernaux.