Les manifestations du week-end contre le pass sanitaire ont poussé l’exécutif, Emmanuel Macron en tête, à passer à l’offensive, entre condamnations des violences et pédagogie sur les vaccins, face à la flambée de l’épidémie de Covid dans presque tout le pays.
"Certains d’entre vous entendent de fausses rumeurs, parfois n’importe quoi, il faut bien le dire… Alors j’ai décidé de répondre directement à vos questions." Teint hâlé et T-shirt noir, le président de la République s’est fendu lundi d’une vidéo artisanale depuis sa résidence estivale du fort de Brégançon, diffusée sur les réseaux sociaux.
►►► À lire - Italie, Espagne, Hongrie, France : quels sont les pays qui exigent un pass sanitaire en Europe et pour quels lieux ?
Samedi, ils étaient plus de 200.000 manifestants partout en France, selon le ministère de l’Intérieur, à protester contre le pass sanitaire, rassemblements donnant souvent lieu à des outrances, parfois à des violences. Depuis, l’exécutif est à la recherche de sa ligne de crête, entre marginalisation des opposants les plus radicaux et pédagogie envers les indécis, alors que les Français attendent jeudi la décision – toujours incertaine – du Conseil constitutionnel à propos de la loi étendant le pass sanitaire notamment aux bars, restaurants ou trains.