Les pluies de mars n’ont pas suffi à réalimenter suffisamment les nappes phréatiques en France, dont 75% restent à des niveaux modérément bas ou très bas, rendant "avéré" le risque de sécheresse estivale pour certaines régions, a annoncé le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM).
Les précipitations tombées entre le 1er et le 31 mars "n’ont pas été suffisantes pour engendrer une amélioration suffisante" de l’état des nappes, dont 80% étaient dégradées il y a un mois, indique l’organisme public. Au sortir de l’hiver, "l’ensemble des nappes affiche des niveaux sous les normales et 75% affichent des niveaux modérément bas à très bas", poursuit-il, avant d’ajouter que "de nombreux secteurs présentent un risque avéré de sécheresse durant la période estivale".
Le BRGM nuance toutefois quelque peu en ajoutant que "l’incertitude demeure cependant élevée sur certaines nappes, des pluies abondantes durant le printemps pourraient permettre de soutenir les niveaux voire de retrouver des niveaux satisfaisants".