Le parquet a requis jeudi 18 mois d'emprisonnement avec sursis et 500 euros d'amende à l'encontre de l'ancien chargé de mission de l'Élysée Alexandre Benalla, notamment pour les violences commises lors de la manifestation du 1er mai 2018, à l'origine d'un scandale politique retentissant.
Le ministère public a demandé que l'ex-proche collaborateur du président français Emmanuel Macron soit aussi condamné pour avoir utilisé frauduleusement des passeports diplomatiques et de service, ainsi que pour avoir porté un pistolet sans autorisation en 2017.
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L'affaire Benalla, une cascade de révélations mettant en lumière les agissements de cet homme au cœur du dispositif de sécurité du président français, a secoué la première partie du quinquennat d'Emmanuel Macron.
Le 1er mai 2018, présent dans le dispositif des forces de sécurité comme observateur, coiffé d'un casque des forces de l'ordre, Alexandre Benalla, inconnu du grand public, était filmé en train de molester des personnes en marge d'une manifestation émaillée de violences en plein cœur de Paris.
Le journal Le Monde révélait l'affaire au cœur de l'été 2018, précisant qu'il n'avait été sanctionné que d'une suspension de 15 jours et qu'il possédait toujours un bureau à l'Élysée.