On retrouve dans ce dernier opus, l’univers sonore blues-folk de Francis Cabrel qui a trouvé son son vers la fin des années 80, à partir de l’album "Sarbacane", l’une de ses plus grosses ventes.
Francis Cabrel souhaitait que cet album soit le plus épuré possible, loin des productions très orchestrées et chargées musicalement comme il a pu le proposer à ses débuts :
"J’ai passé mon temps à enlever des instruments. Tout ce qui était superflu, inutile ou qui ne s’imposait pas a été enlevé. C’est un album assez dépouillé" confie le chanteur qui "pris dans l’exaltation du moment" avait tendance à en rajouter.
Une nouvelle fois, l’album a été enregistré dans son studio d’Astaffort et terminé en partie à Bruxelles. Francis Cabrel travaille d’ailleurs depuis quelques années avec le bassiste belge Nicolas Fizman.
Au niveau des thèmes on retrouve l’amour, mais aussi un hommage à Jacques Dutronc et une adaptation du titre anglais de James Taylor, une de ses idoles. Francis Cabrel s’est également intéressé de près aux troubadours et ça se traduit dans les titres "Rocktars du moyen Age" et "Ode à l’amour courtois".
Si son précédent album était assez chargé de thèmes d’actualité noirs et durs, "A l’aube revenant" revient ici à la poésie de l’amour et à plus de légèreté.
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