Le 8/9

Franck Dubosc, touchant dans un film hommage à son père : "C’est une leçon pour moi et mes enfants"

Franck Dubosc pour le téléfilm "La Dernière partie"

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Franck Dubosc était l’invité du 8/9 pour présenter le téléfilm La Dernière partie diffusée ce mardi 5 octobre dès 20h35 sur la Une. Ce drame poignant évoque la relation réelle entre l’acteur français et son père, décédé en 2002.

Alors que Christophe Maquet (Franck Dubosc) va recevoir la Légion d’Honneur, il apprend que son père gravement malade avec qui il est brouillé depuis des années, a décidé d’organiser 'son départ' le jour même de sa cérémonie.

Bouleversé par la nouvelle mais soupçonnant son père de lui voler sciemment son jour de gloire, Christophe décide de passer trois jours avec lui à Sète pour tenter une ultime réconciliation…

Christophe se réconciliera-t-il avec son père ?

Vous retrouverez également Bruno Solo, Julie Gayet, Macha Méril ou encore un Guy Marchand bouleversant.

Un film inspiré de sa vie

On vous défie de ne pas verser une larme en regardant La Dernière partie. Ce téléfilm retrace l’histoire vraie de la disparition du père de Franck Dubosc, atteint par la maladie de Charcot, survenue en 2002.

"J’ai eu envie de raconter la fin de vie de mon père, et nos derniers mois de relation. Je ne l’ai pas écrit moi-même parce que j’aurais eu peut-être trop de pudeur à le faire. J’ai raconté toute mon histoire à un auteur, Jean-André Yerles et il a écrit le scénario. Si ce n’est que je ne suis pas avocat et pas du sud de la France mais de Rouen, la relation entre le père et le fils est réelle" confie-t-il.

L’un des moments forts du film est sans conteste la dernière partie de Scrabble réalisée entre les deux hommes, lors de laquelle son père lui annonce qu’il va bientôt mourir. "On se dit au revoir et il se forme d’une partie de Scrabble par les mots qu’on écrit sans se dire je t’aime" révèle-t-il. "On s’est regardé les yeux dans les yeux, lui m’a montré son état de santé et moi j’ai accepté qu’il parte. C’était un 'je t’aime' par les yeux, par le fait d’être là, mais on ne se l’est pas dit avec les mots".

© FRANÇOIS LEFEBVRE / CALT STORY / TF1

Une leçon de vie

Ironie du sort, la mère de Franck Dubosc est décédée à la fin du tournage de La Dernière partie. Le comédien français de 57 ans n’a donc finalement pas été submergé par l’émotion liée à la disparition de son père pendant le tournage mais par les derniers instants de la vie de sa mère.

Réaliser un tel film dramatique sur sa vie a surtout permis à l’humoriste, père de deux enfants, de ne pas répéter les mêmes erreurs commises par le passé dans sa relation avec son père. "C’est une leçon pour moi et mes enfants" indique-t-il. "C’est peut-être à moi de faire le pas vers mes enfants parce que les enfants c’est ingrat et parce qu’ils ne comprennent pas toujours que la vie du papa et de la maman est plus courte. Elle doit se terminer avant eux normalement. Un enfant ne pense pas forcément à dire 'je t’aime'. Il ne voit pas la fin, tandis que quand on est adulte on pense qu’il faut le dire avant de partir".

© FRANÇOIS LEFEBVRE / CALT STORY / TF1

Négocier le prix d’un cercueil

Aux côtés de Franck Dubosc, Guy Marchand joue admirablement le rôle du père de l’humoriste.

L’acteur de 84 ans dévoile encore tout son talent, malgré un rôle difficile à assumer. En effet, on l’aperçoit notamment… négocier le prix de son cercueil en prenant place dans celui-ci, une scène qu’admire Franck Dubosc : "De la part de Guy Marchand, oser s’allonger dans un cercueil pour répéter sa mort, même quand on est acteur et que l’on a 84 ans, je pense que c’est assez difficile dans la tête".


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Cette scène décalée est cependant romancée. En réalité… c’est l’humoriste lui-même qui s’est présenté aux pompes funèbres pour acheter le cercueil de son père. "Ma mère était vraiment au bout à ce moment, et c’est la première fois que je rentrais dans un magasin à regarder des cercueils et les prix. Je me suis surpris à appeler ma sœur pour lui donner les prix et choisir de notre côté. C’était horrible parce que j’étais en train de tourner avec mon téléphone en main, et de dire : 'Attention il faut prendre ces poignées-là etc'" se souvient-il.

Rire au lieu de pleurer

La Dernière partie risque bien de vous bouleverser, d’autant plus que Franck Dubosc campe un rôle plus inhabituel, lui qui a toujours eu l’habitude de faire rire son public.

C’est d’ailleurs des rires dont il se nourrit, même dans les moments les plus difficiles comme le jour du décès de son père alors qu’il jouait sur scène le soir-même.

"Ma mère m’a appelé pour me dire papa est parti. Le soir j’ai joué et je n’ai pas eu plus de mal à le faire. Au contraire, j’ai eu toute une énergie. Je me suis effondré après, en rentrant dans ma loge, mais entendre le public rire dans le spectacle que je jouais où je me moquais de mon père vivant. J’ai constaté cette incroyable communion, comment les gens me font du bien".

Découvrez La Dernière partie, ce mardi 5 octobre dès 20h35 sur la Une.

© FRANÇOIS LEFEBVRE / CALT STORY / TF1

Du lundi au vendredi, retrouvez l’invité du jour dans Le 8/9 à suivre sur VivaCité et en télé sur La Une. Pour connaître le programme de la semaine, c’est par ici.

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