Belgique

François Desquesnes (Les Engagés) : "Sur la calculatrice du gouvernement Di Rupo, il n’y a qu’une seule touche : c’est plus"

L'invité de Matin Première

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Un nouveau Bureau est installé ce mercredi au Parlement wallon, et l’opposition y fait son entrée. Interrogé sur La Première, le chef de groupe des Engagés François Desquesnes estime que "Pendant trois ans, le Bureau composé uniquement des partis de la majorité PS-MR-Ecolo a un peu lâché la bride, ce qui a mené à une faillite dans le fonctionnement". Selon lui, "Il faut un électrochoc, faire tabula rasa. Il n’est pas question que ceux qui étaient membres du Bureau pendant 5 ans ou 10 ans viennent dans le nouveau Bureau".

Désormais il faut une "transparence totale du fonctionnement du Bureau de l’assemblée qui est aujourd’hui une boîte noire". François Desquesnes affirme que, lorsqu’il a demandé à trois reprises à Jean-Claude Marcourt (PS, qui présidait le précédent Bureau) la mise en disponibilité du greffier Frédéric Janssens, on lui a rétorqué qu’il n’était pas membre du Bureau : '"Circulez, il n’y a rien à voir'. Il faut que les 75 députés sachent ce qui se passe dans ce Bureau et que les décisions prises soient publiques, afin que les citoyens et les journalistes y aient accès".

François Desquesnes demande aussi que le train de vie du Parlement wallon soit réduit : "C’est absolument indispensable. On est sur un déficit abyssal de trois milliards d’euros cette année en Wallonie. Et le Parlement de Wallonie doit montrer l’exemple, nous demandons un plan d’économies sans tabou, y compris en ce qui concerne les indemnités parlementaires, la Wallonie vit au-dessus de ses moyens".

À propos de la situation budgétaire de la Wallonie, François Desquesnes estime que le gouvernement Di Rupo est "comme la cigale qui a chanté tout l’été et qui continue à chanter même quand l’hiver est arrivé. La dette a augmenté de 20 milliards d’euros, la moitié en est explicable par le Covid et les inondations, l’autre moitié c’est le gouvernement qui, comme la cigale, dépense sans compter, alors que les banques hésitent à prêter à la Wallonie".

Selon lui, parmi les dépenses envisagées par le gouvernement wallon, il y a trois milliards d’euros qui sont "superflus". Sur la calculatrice du gouvernement Di Rupo, "Il n’y a qu’une seule touche : c’est plus, plus, plus. Il n’y a jamais de moins, jamais d’économie".

François Desquesnes (Les Engagés)
François Desquesnes (Les Engagés) © RTBF

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