Dans la salle suivante, on découvre des histoires de gagnants à qui la fortune n’a pas apporté que du positif. Il y a le cas d’une famille française dont les gains de dizaines de millions à la loterie (et leur déménagement qui suit) vont susciter de très nombreuses rumeurs, fondées ou pas, dans la cité où ils vivaient en région parisienne.
Toujours en France, il y a aussi l’histoire d’Ahmed Allay dont le billet gagnant va lui rapporter uniquement… de la prison ! Mais chez nous aussi, les jeux de hasard entraînent leur lot d’histoires sombres. Comme celles d’amis mouscronnois qui jouaient toujours ensemble les mêmes numéros. Jusqu’au jour où celui qui est censé les faire enregistrer manque d’argent au moment de payer et accepte alors d’effectuer un "quick pick" (choix au hasard des numéros par la machine), moins cher. Malheureusement pour lui (et pour ses amis), ce soir-là, ce sont leurs numéros habituels qui sortiront. Pendant de longues minutes, ils vont donc tous se voir millionnaires, avant de tomber de très haut et de détruire au passage leurs relations d’amitiés.
Et puis, il y a le cas très médiatisé d’un libraire schaerbeekois, véritablement harcelé il y a cinq ans, alors qu’il n’avait fait que vendre le billet gagnant d’Euromillions à un habitué, balayeur de rue, qui restera anonyme et empochera tout de même la somme de 168 millions d’euros.