Genappe : le nouveau centre d’accueil pour demandeurs d’asile prêt à héberger ses trente premiers résidents

Le personnel du centre, une toute nouvelle équipe d’une trentaine de personnes, est motivé et impatient de commencer son véritable travail d’accompagnement des demandeurs d’asile. "Je suis super impatiente de les accueillir. Et, au vu de la situation à l’extérieur, j’ai envie d’être là, avec un toit chaud et à manger, mais aussi de les rencontrer", confie Véronique, accompagnatrice individuelle. L’arrivée des nouveaux résidents a été préparée et même répétée : "Il y aura un accueil humain, avec des volontaires qui seront aussi présents pour renfoncer l’équipe. Il y aura des biscuits, du café, du thé, car on veut partager cet accueil avec eux. On a préparé des packs de première nécessité pour pouvoir vivre dans le centre", détaille Arlette Brone. Les résidents recevront toutes les informations au fil des jours qui suivront leur installation à Genappe.

Trente personnes vont venir. Cela nous laissera le temps de faire les formalités administratives, d’avoir un contact avec eux

Pour que cet accueil se passe au mieux, les résidents arriveront petit groupe par petit groupe. "On veut un accueil, un accompagnement qui soit humain, insiste encore la directrice. Trente personnes vont venir. Cela nous laissera le temps de faire les formalités administratives, d’avoir un contact avec eux, de leur expliquer le fonctionnement du centre, le règlement d’ordre intérieur. Petit à petit, on va continuer à construire le groupe et à accueillir de nouveaux venus, pour arriver à environ 250 personnes". Le secteur associatif local s’est déjà mobilisé, que ce soit pour fournir des vêtements ou pour proposer des activités aux résidents qui leur permettront de s’occuper et de s’intégrer dans la vie de la commune. Le personnel sera aussi attentif à l’accueil des enfants, à leur inscription dans les écoles, même s’ils ne rejoindront une classe qu’à la rentrée de janvier. Les enseignants seront formés d’ici là, même si l’accueil de jeunes ukrainiens depuis mars dernier leur a déjà permis de se familiariser avec des enfants qui ne parlent pas notre langue.