Ce n’est pas la première fois que je croise la route musicale de Maxime Honhon, artiste bruxellois polyvalent ayant apporté sa note bleue sanguine à l’édifice de projets variés : Konoba, Sonnfjord, Lucy Lucy, Black Mirrors…
Avec sa nouvelle aventure, Edor, Maxime tenait à porter ce projet " tout seul ". C’est lui qui précise le besoin de guillemets : " J’ai travaillé avec des producteurs tels que Hadrien Lavogez (ex membre de The Subs), BLCKSPNKRS, Nomusa Ndbele, Hugo Becker (Hego), Jean Vanesse ou encore Yannick Lemoine. Mais je me suis formé à différents instruments, dont le piano, et autres afin de composer, écrire et – le plus possible donc – produire un premier album. "
Un premier album riche de neuf titres et baptisé " Myself ". Précisément, qui est ce " Je " derrière Edor ? " Un jeune homme de 30 ans qui fait de la musique depuis tout petit ". Ce premier album est le résultat de trois années de travail, entre l’Asie et la Belgique. " Il y a deux ans environ, et alors que le projet mijotait déjà, je me suis rendu à Tokyo grâce à un ami photographe. Sur place, j’ai pris contact avec une série de gens… Cela a d’abord débouché sur la réalisation de deux clips en l’espace de 48 heures avec une équipe japonaise. C’était dingue ! " Suivent des tournées en Asie, avant même les premiers concerts en Belgique. " Je suis revenu à Bruxelles en novembre 2019. J’ai eu l’occasion de donner quelques concerts avant la crise sanitaire, qui a retardé la sortie de l’album. Puis j’en pouvais plus d’attendre, alors j’ai décidé de le dévoiler. "
Et de lever le masque sur un album introspectif, goupillé depuis une chambre de la capitale, en veillant à ne pas faire trop de bruit… Et à transmettre des émotions captées lors de ses voyages et tournées en Asie. Des émotions aux reflets rouges et bleus. " Le chaud et le froid, ce sont des couleurs qui reviennent beaucoup dans mes clips et qui me rappellent les néons en Corée, en Chine et surtout au Japon. " Titre retenu pour la playlist de Génération 21 : " Myself ", un morceau qui incite à se laisser aller, à lâcher prise et à ne pas laisser la société nous empêcher de nous exprimer.