Generation 21

Génération 21 : Edouard van Praet

© Edouard van Praet

Par Pierre Paulus via

Des talents belges inspirés par les classiques rock et pop, le mercredi à 22h05 dans Underground, sur Classic 21 !

Rencontre avec Edouard van Praet, un artiste bruxellois qui apprécie défier les limites, se laisser surprendre, porter par l’écriture de nouvelles compositions, sous le feu de l’impulsion et de l’improvisation.

Avant de vous partager le dernier titre d’Edouard van Praet, le tout récent " Bigstar ", retour sur ses racines musicales bien ancrées dans le rock psyché des années 60 et 70 : " J’ai commencé la musique quand je devais avoir 15 ans. Avec mon meilleur pote, on écoutait énormément de rock psychédélique des années 60, 70… Puis on est passé sur Arctic Monkeys, Les Libertines, Babyshambles, les Strokes… Nous avions un projet en live qui était assez punk. À un moment, on a voulu faire notre truc chacun de notre côté. J’ai eu un projet après, et ce n’est qu’il y a deux ans que j’ai commencé à enregistrer seul chez moi. Avec un 1er EP, "Doors", sorti il y a 2 ans… C’était un projet très solitaire, je faisais les peintures, les clips… Tout ça tout seul. J’ai vite été accompagné d’un band pour les lives. On a eu un accompagnement de court-circuit qui nous a permis de jouer au Botanique. On a eu des résidences, et ça nous a vraiment aidés à redessiner notre set en live. On a joué dans quelques salles. Et un projet qui était très solitaire à l’origine est devenu beaucoup plus collectif. "

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Aujourd’hui, Edouard van Praet se réjouit de l’équilibre trouvé entre espace solitaire, source d’explorations artistiques, et aventure collective, au sein de laquelle les musiciens qui l’accompagnent apportent leurs pattes à l’univers de van Praet. Un univers qui se complète désormais d’une nouvelle comète. Avec le single " Bigstar ", Edouard fusionne des éléments et influences qu’il affectionne : de la dérision à la psychose ; de David Bowie à Kanye West. Le tout guidé par une écriture la plus libérée possible… " En ce qui concerne le processus d’écriture, j’essaye de ne pas me mettre trop de limites. D’aborder le plus de thématiques possibles. Je n’aime pas trop savoir où je vais quand j’écris. Si je sais trop à l’avance ce que je vais écrire, ce sont souvent de très mauvaises chansons. J’aime être surpris par ce qui vient ; par l’impulsion et l’improvisation. Puis de sculpter autour pour rendre le truc esthétique. Tout ça me permet de rendre le truc plus personnel car à la fois il n’y a pas le tyran en moi qui me dit "écris ça, écris pas ça", et en même temps j’espère atteindre quelque chose qui est peut-être plus universel. Après il y a des thématiques qui reviennent, et en pensant à "Big Star" : la question de la folie, de la manie, de la dépression, de la mégalomanie… "

Satire d’une star qui n’en est pas une, " Big Star " aborde la quête du divin d’un artiste en perdition, déambulant son orgueil dans les rues de Bruxelles. Désenchanté, il décide de s’abandonner à la foule, en martyr, sacrifiant son corps pour son public… Tout ceci, qui n’est peut-être pas sérieux, a été mis en images avec brio dans un clip :

 

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Génération 21, le mercredi à 22h05 sur Classic 21,

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