Aujourd’hui, Edouard van Praet se réjouit de l’équilibre trouvé entre espace solitaire, source d’explorations artistiques, et aventure collective, au sein de laquelle les musiciens qui l’accompagnent apportent leurs pattes à l’univers de van Praet. Un univers qui se complète désormais d’une nouvelle comète. Avec le single " Bigstar ", Edouard fusionne des éléments et influences qu’il affectionne : de la dérision à la psychose ; de David Bowie à Kanye West. Le tout guidé par une écriture la plus libérée possible… " En ce qui concerne le processus d’écriture, j’essaye de ne pas me mettre trop de limites. D’aborder le plus de thématiques possibles. Je n’aime pas trop savoir où je vais quand j’écris. Si je sais trop à l’avance ce que je vais écrire, ce sont souvent de très mauvaises chansons. J’aime être surpris par ce qui vient ; par l’impulsion et l’improvisation. Puis de sculpter autour pour rendre le truc esthétique. Tout ça me permet de rendre le truc plus personnel car à la fois il n’y a pas le tyran en moi qui me dit "écris ça, écris pas ça", et en même temps j’espère atteindre quelque chose qui est peut-être plus universel. Après il y a des thématiques qui reviennent, et en pensant à "Big Star" : la question de la folie, de la manie, de la dépression, de la mégalomanie… "
Satire d’une star qui n’en est pas une, " Big Star " aborde la quête du divin d’un artiste en perdition, déambulant son orgueil dans les rues de Bruxelles. Désenchanté, il décide de s’abandonner à la foule, en martyr, sacrifiant son corps pour son public… Tout ceci, qui n’est peut-être pas sérieux, a été mis en images avec brio dans un clip :