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Georges-Louis Bouchez, président des Francs Borains : "Il n’y a pas de raison de croire qu’on n’aura pas notre licence"

Georges-Louis Bouchez : « Il n’y a pas de raison de croire qu’on n’aura pas notre licence »

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Par Complètement Foot via

Ce samedi soir, les Francs Borains ont obtenu sur le terrain la promotion en D1B. Si le club du Borinage obtient sa licence dans les prochaines semaines, il fera donc son grand retour dans le football professionnel. Dans Complètement Foot, le président du club, Georges-Louis Bouchez s’est exprimé à propos de cette remontée.

Il est 21h50 ce samedi soir, les Francs Borains viennent de s’imposer 3 buts à 1 face à Mandel United. Sur la pelouse les joueurs célèbrent, mais ils doivent encore attendre une bonne demi-heure avant que la bonne nouvelle ne tombe : la RAAL est battue par le RFC Liège, les Borains sont promus en D1B. "Ça a demandé beaucoup de sang-froid, beaucoup d’intelligence et beaucoup de maîtrise. Et ça, le groupe a été capable d’en faire preuve" s’est réjoui Georges-Louis Bouchez. "Parfois, ces derniers matchs, on les croit trop faciles. C’est là où on fait les erreurs qu’on ne doit pas commettre et on ne les a pas commises et donc on peut aussi être fiers de ça."

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"Nous avons rempli toutes les demandes de l’Union belge"

Sur le terrain, la promotion est donc acquise pour les Francs Borains, au même titre que le Patro Eisden Maasmechelen et le RFC Liège. Sur le papier par contre, les Hennuyers ne peuvent pas encore évoluer en D1B puisqu’ils n’ont pas obtenu la licence. La direction du club passera en appel devant les instances ce mercredi avant qu’une décision ne soit rendue le 22 mai. "Ce que je peux vous dire avec certitude, c’est que nous avons rempli toutes les demandes de l’Union belge" insiste le président. "C’est-à-dire les demandes lors de la phase devant la commission des licences. Mais depuis lors, les avocats ont échangé des conclusions, ce qui nous permet de dire qu’on a coché l’ensemble des cases. Et donc il n’y a pas de raison aujourd’hui de croire qu’on ne l’aurait pas."

Selon lui, la non-obtention de la licence en première instance réside dans "un retard de paiement à l’été passé sur une question de TVA. Donc tout avait été payé, mais en retard. Et quand vous avez un retard et que vous demandez une licence professionnelle, eh bien, il y a deux possibilités : soit vous ne devez plus avoir de plan de paiements en cours, soit vous devez avoir une garantie bancaire pour ces plans de paiement. Et donc nous avons fait le nécessaire pour qu’il n’y ait plus de plan de paiement. C’est pour ça que je peux dire que nous avons rempli toutes les demandes de la fédération puisque tout le reste était tout à fait en ordre selon le règlement. Même chose d’ailleurs pour nos infrastructures où le seul investissement à réaliser est un investissement en matière de lumière. On doit tripler notre capacité lumineuse sur le stade et là, nous avons déjà les contrats, le plan financier. On attendait juste la Sûreté sportive de monter pour signer le bon de commande et donc c’est chose faite."

Si tout se passe bien pour les Borrains, ils évolueront donc en D1B l’année prochaine. Un passage du foot amateur au foot professionnel auquel le club s’est préparé. "J’ai toujours dit qu’il y avait de la place pour un club comme le nôtre. On est dans l’arrondissement de Mons-Borinage, c’est 250.000 habitants. Il n’y a plus de clubs professionnels en Wallonie picarde, donc Mouscron, Tournai. On a aussi un axe très direct sur le nord de la France. Donc on a une zone qui est quand même assez large. Et je rappelle que le Hainaut est la province la plus peuplée du pays. Il n’y a aujourd’hui qu’un seul club qui est en foot pro, c’est le Sporting de Charleroi. Donc il y a vraiment de la place pour les Francs Borains."

Et Georges-Louis Bouchez d’ajouter : "Il y a des discussions qui se font à la fois avec des investisseurs, avec des partenaires financiers. Parce que c’est clair, la D1B, c’est un autre monde sur le plan du business model. On a travaillé à cette saison avec un budget d’un million d’euros, l’année prochaine, si on veut quelque chose de stable et sérieux, on peut multiplier par cinq ou par six. Il y a bien évidemment certaines rentrées qui vont considérablement augmenter. Nos droits de télévision vont faire foi dix facilement. Néanmoins, il y a un travail qui a déjà été lancé avec des banques d’affaires, avec des cabinets d’avocats et ce travail a été lancé dès le mois de décembre."

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