L'opposant et ex-président géorgien Mikheïl Saakachvili, qui purge une peine de prison à l'hôpital, a annoncé mercredi une grève de la faim avant de renoncer quelques heures plus tard après un appel de députés européens.
L'ex-dirigeant de 54 ans a été transféré à l'hôpital l'année dernière après une première grève de la faim de 50 jours observée pour protester contre son incarcération pour "abus de pouvoir", qu'il dénonce comme politiquement motivée.
Son avocat Dito Sadzaglichvili avait annoncé mercredi matin à l'AFP que Mikheïl Saakachvili avait "entamé une grève de la faim, réclamant à être autorisé à participer aux audiences par visioconférence" du tribunal devant examiner sa demande de libération pour raison de santé.
Mais quelques heures plus tard, dans la soirée, l'ex-président a annoncé renoncer après un appel en ce sens émanant de députés européens.
"J'ai reçu un message des députés européens qui me demandent catégoriquement d'arrêter la grève de la faim à ce stade, afin de ne pas donner l'excuse" aux médecins d'imputer son état de santé à ses propres actes, a-t-il écrit dans un message consulté par l'AFP.