2017-2022. 5 ans. Un quinquennat pour Emmanuel Macron marqué par trois grands évènements. La crise des Gilets jaunes, la réforme des retraites et la crise du coronavirus.
Un peu plus d’un an après son élection, il doit déjà faire face à un mouvement de contestation. Celui d’un mouvement de protestation non structuré apparu en octobre 2018 suite à l’augmentation des prix des carburants. Des manifestations autour de ronds-points, un peu partout en France. Au total, environ trois millions de Français y auront participé. Un mouvement qui se veut pacifique mais qui n’empêchera pas des débordements comme à Paris ou dans d’autres villes de France. Des violences du côté des manifestants. Mais du côté policier, aussi.
Evelyne Libéral est l’une des premières Gilet jaune en France. Elle se dit encore active et revient avec deux amies du mouvement sur le rond-point de Cambrai : "Ici, on est sur une zone stratégique. Il y a beaucoup de passage. On a été jusqu’à 4300 à manifester et à bloquer le passage. L’idée, c’était de faire plier le gouvernement." Selon l’INSEE, le mouvement est associé à la perte d’environ 0,1 point de croissance au quatrième trimestre 2018, soit un impact économique " modéré ", équivalent à celui des grèves SNCF et Air France sur les résultats économiques français du deuxième trimestre 2018. Mais le mouvement s’est essoufflé, de semaine en semaine. Puis, il y a eu l’arrivée du coronavirus et des restrictions.