Giro 2023 – Trois étapes vertigineuses pour trois favoris dans un mouchoir

Pourquoi croire en lui : Tout simplement parce qu’il est leader et qu’il n’a jamais vraiment tremblé. Son expérience parle pour lui, il sait comment gagner un Grand Tour. La présence de ses coéquipiers Thymen Arensman et Laurens De Plus dans le top 10 pourraient aussi l’aider à mettre en difficulté ses adversaires en tentant des coups stratégiques.

Pourquoi en douter : À 37 ans ce jeudi, le Gallois reste un vétéran du peloton. Dans ce triptyque montagneux effrayant, ses années pourraient lui peser dans les jambes. Son équipe pourrait également poser problème. Avec quatre équipiers encore en course, le vainqueur du Tour 2018 aura du mal à contrôler la course.

Je m’attends à beaucoup d’attaques de mes adversaires. Je vais devoir me battre pour conserver le maillot.

Pourquoi croire en lui : C’est l’homme en forme du moment. Avec une nouvelle stratégie, plus tournée vers l’offensive, le Portugais a montré les dents en troisième semaine. Après avoir fait bouger les lignes lors de la 15e étape, il a fait la décision le lendemain. Seul Thomas a su le suivre mais Almeida s’est imposé au sprint. Il a donc devancé tous ses adversaires lors de la dernière explication entre les favoris. Avec seulement 18 secondes de retard sur la tête, ce Giro semble être celui où tout est possible pour lui.

Pourquoi en douter : Par rapport à ses deux principaux rivaux, Almeida n’a jamais remporté de Grand Tour, il n’est même jamais monté sur le podium. Toujours considéré comme outsider, il a désormais l’étiquette de favori. Si ses nouvelles velléités offensives peuvent le mener à la victoire, la perspective d’un maillot rose à Rome pourrait le contraindre et le mettre sous pression.

J’en veux toujours plus, si j’ai de bonnes jambes, j’attaquerai. Si je n’attaque pas c’est que je ne me sens pas très bien. Je vais me battre jusqu’à la fin et tout donner.

Pourquoi croire en lui : Car c’est Roglic. Pointé comme l’un des deux grands favoris à l’aube de ce Giro, le Slovène s’est souvent retrouvé dans une position similaire et sait comment gagner un Grand Tour. De plus, contrairement à ses adversaires, il pourra compter sur une équipe complète autour de lui et notamment sur Sepp Kuss, tellement précieux dans ces moments-ci.

Pourquoi en douter : Des trois premiers, c’est le seul à avoir perdu du temps lors de la dernière étape de montagne, soit 25 secondes sur la ligne. Victime d’une chute lors de la 11e étape, il ne semble pas aussi fort qu’au départ ou que lors du Tour de Catalogne qu’il avait remporté. De son propre aveu, il n’est pas à 100%.

Je suis toujours en train de récupérer. Evidemment, j’aimerais être à 100%, mais je suis toujours en course, donc je suis content.