En s’imposant sur la 2e étape du Tour d’Espagne dimanche, Jasper Philipsen a offert une 8e victoire sur les Grands Tours à la Belgique cette saison (2 au Giro, 5 au Tour, 1 à la Vuelta). Pour retrouver pareille moisson belge sur des courses à étapes de trois semaines, il faut remonter à 1986.
L’année précédente, en 1985, la Belgique avait également brillé avec les succès de Frank Hoste au Giro, de Rudy Matthijs et Eric Vanderaerden au Tour et d’Eddy Planckaert à la Vuelta. Point commun de ces victoires : elles ont à chaque fois été obtenues au sprint. Trente-six ans plus tard, la Belgique brille à nouveau dans la spécialité. Avec les succès de Merlier au Giro et au Tour, de Van Aert au Tour et celui de Philipsen à la Vuelta, notre pays peut à nouveau se targuer de s’être imposé au sprint dans les trois Grands Tours la même année.
Un accomplissement que l’on doit en grande partie à l’équipe belge Alpecin-Fenix qui a par ailleurs réussi à remporter la 2e étape de chacun des trois Tours de la saison.
Gagner des étapes en Italie, en France et en Espagne la même année, cela n’était plus arrivé depuis 2016 avec les succès de Wellens (Giro), Van Avermaet, De Gendt (Tour), Meersman (2X) et Van Genechten (Vuelta).
Vainqueur pour la deuxième année consécutive sur les routes de la Vuelta, Philipsen aura d’autres occasions pour chasser la victoire en Espagne. En attendant, il continue à donner le sourire au sprint belge, déjà gâté par les exploits de Merlier et Van Aert et qui espère voir éclore d’autres jeunes talents dans les prochaines années.