La ministre bruxelloise en charge de la Mobilité, Elke Van den Brandt (Groen), a réagi mercredi avec consternation aux évènements de la veille à Schaerbeek, commune secouée par des actions protestations contre le plan de circulation Good Move. "On ne peut tolérer ce qui s'est passé hier à Schaerbeek", indique-t-elle en matinée au micro de la VRT, sur Radio 1 (émission De Ochtend). "C'est une forme de vandalisme qui ne peut être légitimée", ajoute-t-elle.
Mardi soir, une manifestation de citoyens était organisée contre la dernière étape du plan Good Move mise en œuvre lundi. Il y a eu quelques dérapages et deux policiers et un pompier ont été blessés en intervention.
Les autorités locales ont décidé, pour calmer le jeu, de "geler" la mise en œuvre du plan pour quelques mois, pour donner du temps à des échanges entre "pro- et anti-Good Move", selon les explications du premier échevin Vincent Vanhalewyn.
La ministre bruxelloise Van den Brandt regrette surtout les gestes violents, mercredi. "Les citoyens ont des préoccupations. Mais cela ne peut justifier aucune violence. On ne peut accepter que des groupes abusent d'un mécontentement légitime pour utiliser de la violence", ajoute-t-elle, appelant à ne pas "attiser" les mécontentements.
La ministre Groen estime qu'il y a eu un réel travail d'information de la population sur le plan de circulation, "auquel on a travaillé plus de deux ans". "On ne peut que conclure qu'il faut encore plus".