Google a lancé mardi en accès public son robot conversationnel Bard, concurrent de ChatGPT, dans l’objectif assumé d’améliorer la qualité de ses réponses grâce à l’augmentation des échanges avec des utilisateurs.
L’utilisation de Bard avait été initialement limitée à des "testeurs de confiance", avant l’ouverture, mardi, au grand public. Le nombre de connexions a cependant été restreint et une liste d’attente établie pour gérer la demande.
L’accès n’est possible, pour l’instant, que depuis les Etats-Unis et le Royaume-Uni.
"Au fur et à mesure que les gens commencent à utiliser Bard et à tester ses capacités, ils vont nous surprendre", a déclaré Sundar Pichai, le patron de Google, dans un message envoyé au personnel et consulté par l’AFP.
"Des choses vont mal se passer. Mais le retour des utilisateurs est essentiel pour améliorer le produit et la technologie sous-jacente."
Le dirigeant du groupe californien avait été critiqué en interne sur le lancement précipité de Bard pour rattraper le retard avec Microsoft et son Bing (qui en a surpris plus d’un quand il a voulu voler des codes nucléaires).
L’interface consiste en un site internet, distinct du moteur de recherche de Google, avec un espace dans lequel l’utilisateur peut taper une question. Interrogé par l’AFP sur ce qui le distingue de ChatGPT, Bard a répondu que contrairement à son rival il était "capable d’accéder à des informations du monde réel grâce au moteur de recherche de Google".