Le service Google Maps, qui indique normalement à l'utilisateur l'itinéraire le plus rapide entre deux points, indiquera également bientôt l'itinéraire le plus durable. C'est-à-dire celui qui consomme le moins de carburant, compte tenu, entre autres, de la densité du trafic. Une nouveauté qui sera lancée en 2022 en Europe.
D'après le géant du Web, cela pourrait permettre d'économiser plus d'un million de tonnes d'émissions de carbone par an - l'équivalent du retrait de plus de 200.000 voitures de la route - et de faire économiser au consommateur de l'argent en réduisant la consommation de carburant.
"Le changement climatique n'est plus une menace lointaine - il est de plus en plus local et personnel", a souligné Sundar Pichai, le patron d'Alphabet, la société-mère de Google.
Lors des recherches sur la plateforme, l'attention sera ainsi plus que jamais portée sur l'impact climatique. Par exemple, lors de la réservation d'un billet d'avion, les émissions de CO2 du vol seront également affichées. Cela diffère non seulement entre les différents vols, mais aussi par exemple entre les sièges d'un même vol. "Un billet en classe affaires est toujours plus polluant car il prend plus de place", explique Stephanie Horton, de Google.
Les adeptes du vélo ne sont pas oubliés. Avec une application mobile de navigation allégée (lite), les cyclistes pourront, dans les prochains mois, voir rapidement les détails importants de leur itinéraire sans avoir besoin de garder leur écran allumé ou d'accéder à la navigation virage par virage. Via Google Maps, ils pourront aussi trouver plus facilement des vélos et scooters en libre-service dans plus de 300 villes du monde.