Et Andrey Doronichev, en charge de l’expérience joueur sur le projet Stadia, en est bien conscient. C’est ce qu’il a révélé à nos confrères d’Engadget il y a quelques jours.
Selon Doronichev, Stadia est similaire à la croissance de YouTube : "Je peux faire un parallèle avec le streaming vidéo. Nous nous posions toutes sortes de questions - qu'est-ce qui constitue une lecture vidéo de haute qualité? Est-ce la résolution? Est-ce la fréquence d'images? Est-ce la latence ? Ou est-ce le nombre d'événements placés en mémoire tampon qui interrompent votre session? En règle générale, le souhait est de créer un système capable de gérer les paramètres de connexion de manière très intelligente, en s'adaptant aux conditions de l'utilisateur. Et ces conditions incluent de nombreux facteurs, pas seulement votre réseau.”
Si Google reste convaincu que Stadia tiendra toutes ses promesses (4K, jeux partageables grâce à un simple lien), le chemin est encore long : “Nous sommes allés de l'avant en annonçant notre vision, qui est importante, et il nous faudra du temps pour y arriver.”
Pour Doronichev, “C'est de cela qu'il s'agit, non? Il ne s'agit pas seulement de quelques améliorations marginales, il ne s'agit pas d'une fonctionnalité spécifique. On parle d'un gros engagement audacieux, et d'où nous allons avec ça. Nous y allons avec beaucoup, beaucoup de confiance.”
Récemment, Google a ouvert sa plateforme à de nouveaux modèles de smartphones (dont 14 modèles Samsung). À l’heure actuelle, Stadia n’est pas disponible sur les appareils iOS.