Toute cette semaine, le front commun syndical se mobilise dans les services publics. Ce vendredi, les transports en commun sont particulièrement concernés : un train sur trois circule.
L’action à la SNCB a commencé jeudi soir à 22H. La plupart des trains P (en heures de pointe le matin et le soir) ne circulent pas. Peu de trains circulent dans les provinces de Namur, de Luxembourg, dans une partie du Brabant wallon (la gare d’Ottignies, entre autres, n’est pas desservie) et entre Liège et Huy, précise la SNCB.
Grosses perturbations aussi dans les bus mais la situation varie d’une région à l’autre avec de nombreuses lignes supprimées ou perturbées. Des dépôts sont bloqués à Liège-Verviers, dans le Hainaut et au Brabant wallon. À Charleroi, les perturbations sont très importantes.Le détail est publié sur la page du TEC. En province de Liège, 106 lignes sont totalement à l'arrêt, 80 autres, assurées par les opérateurs privés fonctionnent. A Charleroi, le mouvement est largement suivi par les chauffeurs.
Du côté de la STIB, A 6h00, seule la ligne de métro 1 (prolongée de Gare de l’Ouest à Erasme), les trams 3, 4, 7, 8, 9, 51, 92 et les bus 36, 46 (entre Moortebeek et Anneessens), 50, 53, 59, 71, 87 (prolongée de Simonis à Etangs Noirs) et 95 circulent.
Des actions ont lieu devant plusieurs institutions des soins qui assurent néanmoins les urgences.
Des actions ont notamment été menées par les pompiers et par le personnel pénitentiaire ces mardi et mercredi. Cette semaine de manifestation se clôture ce vendredi 10 mars avec un appel général à la grève, à l’initiative de la CGSP, pour l’ensemble des services publics.
Les représentants des travailleurs dénoncent le manque de personnel, les budgets réduits et la charge de travail croissante. Transports en commun, écoles, administrations.