Le mouvement de grève dans les services publics semblait assez peu suivi dans les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles, manifestement davantage impactées par l'absence de transport en commun que par un débrayage des personnels enseignants.
"Le suivi (du mot d'ordre de grève) semble assez limité. Toutes les écoles sont ouvertes", commentait ainsi mardi Géraldine Kamps, porte-parole du réseau d'enseignement public Wallonie-Bruxelles Enseignement (WBE).
Pour le réseau catholique, qui scolarise un enfant sur deux en FWB, le constat était similaire.
La situation dans les écoles est donc, selon les situations, surtout caractérisée par certains élèves ou enseignants qui n'ont pas pu rejoindre leur école
"Le secteur de l'enseignement est principalement affecté par la grève qui touche les transports en commun et qui est elle-même suivie de manière variable selon les sous-régions", analyse Etienne Michel, le directeur du secrétariat général de l'enseignement catholique (SeGEC).
"La situation dans les écoles est donc, selon les situations, surtout caractérisée par certains élèves ou enseignants qui n'ont pas pu rejoindre leur école", confie-t-il.
Interrogé mardi, Joseph Thonon, président de la CGSP-Enseignement reconnaissait qu'il était difficile pour les syndicats de faire un bilan du mouvement de grève dans les 3000 implantations scolaires que compte la Wallonie et de Bruxelles. Des données chiffrées sur la participation ne seront pas disponibles avant un mois.