Le SACT justifie la démarche par des conditions de travail "dégradées", citant notamment la hausse de productivité, des congés refusés, une fatigue "excessive" qui augmente de plus en plus.
Le syndicat relève également que le premier semestre 2022 a été marqué par une augmentation de 83% des dépassements de signaux, ce qu'il estime "inadmissible". Selon cette ASBL, la sécurité est dès lors "compromise".
Enfin, l'organisation syndicale évoque un cahier revendicatif signé par plus de 1.700 conducteurs de train, sur base duquel elle a interpellé la direction de la SNCB et les trois organisations syndicales principales que sont la CGSP Cheminots, la CSC Transcom et le SLFP Cheminots. "Que du silence et de l'indifférence...", déplore-t-elle.
Le préavis couvre tous les conducteurs de train et conducteurs de manoeuvre, dans tous les dépôts, syndiqués ou pas au SACT, précise le syndicat.