Pour Olena Sigitova, qui vient de Dnipro dans l’est de l’Ukraine, trouver du temps pour les cours de polonais est compliqué mais elle sait gré à sa famille d’accueil de l’héberger elle et sa fille depuis le début de la guerre.
"Ils ont dit qu’on pouvait compter sur eux aussi longtemps qu’on aurait besoin", souligne celle dont le mari est dans les rangs de l’armée ukrainienne.
Pendant ses trois premiers mois en Pologne, elle quittait à peine la maison où elle est hébergée. "J’avais tellement peur, je paniquais". Depuis, elle travaille comme coiffeuse à domicile.
J’avais tellement peur, je paniquais
Natalia Golomsha, arrivée avec son fils de 8 ans, Marko, a, elle trouvé un emploi à temps complet dans une entreprise qui aide les enfants ukrainiens à étudier en Pologne.
"J’ai été un peu aidée par mes amis, mes contacts, mais aussi par le désir et la capacité de m’adapter aux conditions", raconte-t-elle.
Kateryna Krahmalova, une chercheuse universitaire de Kiev, a elle aussi trouvé un travail, mais avec l’avantage de savoir déjà parler polonais.
"La chose la plus importante est que ma famille est avec moi, donc ma maison est là où ils sont".