Tandis que les tensions liées à la mobilisation partielle continuent de miner la société en Russie, sur le champ de bataille l’armée s’apprête à évacuer la population de Kherson, ville du sud de l’Ukraine où ses troupes sont confrontées à une situation particulièrement "tendue" face aux forces armées ukrainiennes qui ont lancé l’offensive en direction de Novaya Kamenka-Berislava a déclaré le chef adjoint de l’administration régionale pro-russe Kirill Stremousov. À Moscou, Poutine a annoncé décréter la loi martiale dans les quatre régions annexées en septembre lors du Conseil de Sécurité d’urgence de ce mercredi retransmis à la télévision. Un Conseil de Sécurité où le ministre de la Défense Choïgou brillait par son absence, malgré le fait qu’il en soit un membre permanent.
Kherson que certains analystes identifient comme possible cible d’une frappe nucléaire tactique russe. Est-ce pour cette raison que le secrétaire d’État britannique à la Défense Ben Wallace s’est rendu à Washington ? La nature secrète et de dernière minute du voyage révélée par un collaborateur du ministère de la Défense a fait naître les plus folles rumeurs de l’autre côté de la Manche où l’escalade en Ukraine est considérée comme très inquiétante.
Pendant ce temps, l’opérateur ukrainien Energoatom a accusé mardi la Russie d’avoir "enlevé" deux cadres de la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d’Europe, qu’elle occupe depuis mars dans le sud de l’Ukraine. Selon Energoatom, le chef du service informatique Oleg Kostioukov et l’adjoint au directeur de la centrale Oleg Ocheka ont été emmenés par les forces russes lundi "vers une destination inconnue".
Des accusations qui interviennent alors que les autorités d’occupation pro-russes ont déclaré avoir repoussé une tentative des forces spéciales ukrainiennes de reprendre le contrôle de la centrale nucléaire.
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