Interrogé sur un projet du président américain Joe Biden d’établir des silos en Pologne pour accueillir le grain ukrainien, Tom Vilsack a expliqué qu’il s’agissait de "réduire le risque de perte" des céréales qui peuvent faire l’objet de vols, et de préserver leur qualité.
Mercredi, la Turquie a annoncé être prête à accueillir "une réunion à quatre", avec les Nations unies, la Russie et l’Ukraine, en vue d’organiser la sortie des céréales ukrainiennes via la mer Noire.
La Russie veut être sûre que les bateaux ne transportent pas d’armes et l’Ukraine veut être sûre que la Russie n’utilisera pas ces corridors (en mer) pour attaquer
Plusieurs dizaines de millions de tonnes de blé sont coincées dans les ports ukrainiens sous blocus ou occupation russe, et leur transport est rendu périlleux par la présence de mines en mer Noire.
"La Turquie soutient" le plan proposé par l’ONU "et attend le retour de la Russie", a indiqué le ministre des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu, en précisant que des rencontres techniques entre militaires se poursuivaient.
"Il faut répondre aux inquiétudes de tout le monde", a continué le ministre. "La Russie veut être sûre que les bateaux ne transportent pas d’armes et l’Ukraine veut être sûre que la Russie n’utilisera pas ces corridors (en mer) pour attaquer", a expliqué Mevlüt Cavusoglu.