Depuis mercredi, les représentants de dizaines de pays ont défilé à la tribune de l'ONU pour soutenir l'Ukraine tandis que Kiev a exhorté les membres de la communauté internationale à choisir entre "le bien et le mal".
La résolution adoptée réaffirme l'"attachement" à "l'intégrité territoriale de l'Ukraine" et "exige" que la Russie "retire immédiatement, complètement et sans condition toutes ses forces militaires du territoire ukrainien à l'intérieur des frontières internationalement reconnues du pays", une référence aux territoires annexés par la Russie.
Ce n'est pas seulement un bout de papier
Elle appelle également à une "cessation des hostilités" et "souligne la nécessité de parvenir, dans les meilleurs délais, à une paix globale, juste et durable en Ukraine conformément aux principes de la Charte des Nations unies".
Depuis un an, alors que la Russie use de son droit de véto pour empêcher toute action au Conseil de sécurité sur l'Ukraine, l'Assemblée générale a pris le relais sur ce dossier.
Et même si ses résolutions sont non contraignantes, "ce n'est pas seulement un bout de papier", a défendu jeudi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, y voyant le reflet des préoccupations de la communauté internationale.
"Dans un an, nous ne devons pas nous retrouver pour marquer le deuxième anniversaire de cette guerre d'agression absurde", a lancé de son côté le ministre japonais des Affaires étrangères Yoshimasa Hayashi, espérant à la place un "sommet pour la paix" en 2024.Mais "la Russie ne montre aucun désir pour la paix (...). Elle ne connaît de paix que celle du silence, des morts, et des ruines", a mis en garde son homologue française Catherine Colonna.