Les Européens et leurs alliés sont prêts à prendre des sanctions supplémentaires contre la Russie, a indiqué lundi l'Élysée, après une visioconférence qui réunissait les dirigeants français, américain, britannique, canadien, allemand, italien, japonais, polonais et roumain, ainsi que des représentants de l'Union européenne et de l'Otan.
Ces mesures, qui ont été examinées lors de cette réunion, seront "de diverse importance", comme la possibilité de cibler de nouvelles banques, d'autres oligarques ou même le fonds souverain russe, selon cette source.
"D'autres sanctions seront prises, c'est une priorité" et pourraient l'être "dans les prochains jours" car "l'urgence est de relever le coût de la guerre pour le président (Vladimir) Poutine", a indiqué la présidence française, en estimant que les sanctions déjà prises "font plus mal que le président Poutine ne l'avait anticipé".
Nous prendrons les sanctions utiles
"Il y a de la réserve, nous avons encore beaucoup de marge de manoeuvre", ont commenté les conseillers de l'Élysée, après la visioconférence entre Emmanuel Macron, Joe Biden, Olaf Scholz, Mario Draghi, Boris Johnson, Justin Trudeau, Andrzej Duda, Fumio Kishida, Klaus Iohannis, Ursula von der Leyen, Charles Michel et Jens Stoltenberg.
"Tout cela porte atteinte aux intérêts russes et a un coût pour les économies européennes, mais compte tenu de la gravité de ce que fait Vladimir Poutine, le choix est clair et univoque de renchérir le coût de la guerre pour lui", "pour qu'il réalise que le coût est exorbitant et change son calcul". "Nous prendrons les sanctions utiles pour cet objectif", a ajouté l'Élysée.