Guerre en Ukraine

Guerre en Ukraine : l'ONU exige le retrait "immédiat" des troupes russes, la Chine s'abstient (revoir notre direct)

Vote de l'ONU ce jeudi à New York, et la Poste de Kiev illuminée avec des colombes de la Paix (illustration)

© AFP/BELGA

À la veille de la date anniversaire de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Vladimir Poutine, historien en chef du Kremlin persiste et signe dans son intime conviction selon laquelle le pays de Zelensky "n’est pas seulement un pays voisin. C’est une part inaliénable de notre histoire, de notre culture, de notre espace spirituel".

Pourtant, un an plus tard, le conflit s’enlise plus que jamais. Et si les combats dans le Donbass tant convoité par Moscou continuent de faire rage et victimes, les chances que la Russie remporte sa "bataille pour ses frontières historiques, pour la famille et la patrie" sont minces. Tout comme celles de voir l’Ukraine récupérer la totalité des territoires perdus depuis 2014.

Où va ce conflit fratricide ? Très peu le savent. En coulisse, les négociations se poursuivent. Car quoi qu’en disent certains, les deux parties n’ont jamais rompu les contacts, directement ou par l’intermédiaire de pays tiers de la Turquie à la Chine, en passant par les Etats-Unis, l’Union européenne ou autres, c’est le propre de la diplomatie.

Et peu importe si officiellement les dirigeants s’invectivent, se menacent à demi-mot, cela aussi fait partie de la guerre. Hier encore, le président américain Joe Biden l’a clairement répété : "Vous savez mieux que personne ce qui est en jeu dans ce conflit. Pas seulement pour l’Ukraine. Mais pour la liberté des démocraties dans toute l’Europe et dans le monde", tandis que le haut représentant Chinois Wang Yi à Moscou a lui précisé au maître du Kremlin que "la coopération entre la Chine et la Russie, était indispensable pour stabiliser la situation internationale […] La Chine continuera à jouer un rôle constructif dans la résolution politique de la crise". Et d’ajouter que son pays espère "que toutes les parties surmonteront les difficultés, continueront à créer les conditions du dialogue et de la négociation et trouveront un moyen efficace pour une solution politique". Vous avez dit lange de bois ?

À la veille de l’anniversaire de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Poutine persiste et signe dans sa politique de la peur. Désormais, c’est à la Moldavie qu’il envoie des signes en abrogeant le décret reconnaissant la souveraineté du pays sur la Tran
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Une voie, celle de la paix, ou tout le moins celle d’un armistice, bien mal engagée puisque Poutine a abrogé le décret sur la souveraineté moldave. Le président russe a en effet révoqué un décret de 2012 qui maintenait la souveraineté de la Moldavie sur la Transnistrie, une région séparatiste soutenue par Moscou qui borde l’Ukraine et abrite des troupes russes.

À peine le décret reconnaissant la souveraineté de la Moldavie sur la Transnistrie abrogé par Vladimir Poutine, que le ministère russe de la Défense publie sur son compte Telegram une information selon laquelle "le régime de Kiev prévoit une provocation armée contre la République moldave de Transnistrie dans un proche avenir, qui sera menée par des unités des forces armées, y compris celles impliquant la formation nationaliste d’Azov".

Plus de détails et d’informations dans notre direct consacré à la guerre en Ukraine, à revoir ci-dessous :

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