À la veille de la date anniversaire de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Vladimir Poutine, historien en chef du Kremlin persiste et signe dans son intime conviction selon laquelle le pays de Zelensky "n’est pas seulement un pays voisin. C’est une part inaliénable de notre histoire, de notre culture, de notre espace spirituel".
Pourtant, un an plus tard, le conflit s’enlise plus que jamais. Et si les combats dans le Donbass tant convoité par Moscou continuent de faire rage et victimes, les chances que la Russie remporte sa "bataille pour ses frontières historiques, pour la famille et la patrie" sont minces. Tout comme celles de voir l’Ukraine récupérer la totalité des territoires perdus depuis 2014.
Où va ce conflit fratricide ? Très peu le savent. En coulisse, les négociations se poursuivent. Car quoi qu’en disent certains, les deux parties n’ont jamais rompu les contacts, directement ou par l’intermédiaire de pays tiers de la Turquie à la Chine, en passant par les Etats-Unis, l’Union européenne ou autres, c’est le propre de la diplomatie.
Et peu importe si officiellement les dirigeants s’invectivent, se menacent à demi-mot, cela aussi fait partie de la guerre. Hier encore, le président américain Joe Biden l’a clairement répété : "Vous savez mieux que personne ce qui est en jeu dans ce conflit. Pas seulement pour l’Ukraine. Mais pour la liberté des démocraties dans toute l’Europe et dans le monde", tandis que le haut représentant Chinois Wang Yi à Moscou a lui précisé au maître du Kremlin que "la coopération entre la Chine et la Russie, était indispensable pour stabiliser la situation internationale […] La Chine continuera à jouer un rôle constructif dans la résolution politique de la crise". Et d’ajouter que son pays espère "que toutes les parties surmonteront les difficultés, continueront à créer les conditions du dialogue et de la négociation et trouveront un moyen efficace pour une solution politique". Vous avez dit lange de bois ?