"La Russie tente par tous les moyens de réduire au moins temporairement l'intensité des combats et les frappes sur ses centres logistiques afin de gagner du temps", a poursuivi Mykhaïlo Podoliak. Il a accusé Vladimir Poutine de ne pas avoir "le moindre désir de mettre fin à la guerre" et d'essayer de "convaincre les Européens de faire pression sur" Kiev en vue de négociations de paix, ce que l'Ukraine refuse depuis des mois. "Il n'est pas nécessaire de répondre aux initiatives délibérément manipulatrices des dirigeants russes", a-t-il encore indiqué.
L'annonce russe d'un cessez-le-feu en Ukraine à l'occasion du Noël orthodoxe "ne fera rien pour faire avancer les perspectives de paix", a estimé jeudi le ministre britannique des Affaires étrangères James Cleverly.
"La Russie doit retirer définitivement ses forces, renoncer à son contrôle illégal du territoire ukrainien et mettre fin à ses attaques barbares contre des civils innocents", a ajouté le chef de la diplomatique britannique dans une déclaration publiée sur Twitter.
Joe Biden a quant à lui estimé jeudi que Vladimir Poutine cherchait "à se donner de l'air" en annonçant un cessez-le-feu en Ukraine à l'occasion du Noël orthodoxe, première trêve d'ampleur depuis le début de l'invasion russe.
Le président russe "était prêt à bombarder des hôpitaux, des crèches et des églises (...) le 25 décembre et lors du Nouvel an (...) Je pense qu'il cherche à se donner de l'air", a affirmé Joe Biden lors d'un discours à la Maison Blanche.
Selon l'ordre de Vladimir Poutine, le cessez-le-feu doit débuter vendredi à 12H00 (09H00 GMT) et se terminer à 24H00 le lendemain (21H00 GMT), à l'occasion du Noël orthodoxe.